Bienvenue, ô improbable lecteur
Salut à toi, ô visiteur improbable ! Sois le bienvenu, et n’hésite pas à t’installer. Prends une bière, sers toi un soda, trempe tes cornichons dans le chocolat. Fais ce que tu veux, fais ici comme chez toi.
Que tu sois venu après un long surf depuis google pour chercher l’expression rare « scolopendre hypnotique », que tu sois venu au hasard des clics en baladant un œil fatigué sur la rubrique « nouveauté », que tu sois venu affolé par la bêtise télévisuelle chercher un frêle refuge sur l’internet, que tu sois venu après avoir fouillé ta bibliothèque à la recherche d’un livre nouveau à découvrir, que tu sois venu attiré par le jeu de mots en titre, sois le bienvenu !
Ceci est mon blog, ceci est le fruit de mon imagination, de mes découvertes et de mes errances intellectuelles…
Que trouveras-tu dans ce blog ? Eh bien, cher lecteur, sois patient et reviens de temps en temps. Tu verras bien. Moi-même je ne sais pas trop bien même si j’ai quelques idées. Je ne voudrais pas t’annoncer à grands renforts de tambours de trop vastes ambitions qui feraient passer l’Encyclopedia Universalis pour une trop courte fumisterie et te promettre que ce blog, que tu as toi, le privilège audacieux et rare de lire, est la promesse d’un monde littéraire futur ! Une révolution bouillante ! Un chef-d’œuvre en construction ! Combien de lecteurs de blogs sont déçus, affligés et soumis aux affres du désespoir sournois lorsqu’ils s’aperçoivent que le journal en ligne qui promettait de lever le voile sur l’intimité humaine la plus précieuse, sur la poésie la plus délicate, celui qui faisait écho à leurs questions existentielles, s’éteint déjà, dans un silence abrutissant, alors que l’article du 3è jour avait à peine paru. Comptons les ces blogs de poussière qui n’atteignent pas le quatrième jour, le quatrième commentaire. Et non, n’escomptons pas trop de celui-ci ! Attendons de voir ! Ne promettons rien ! Vous ne serez pas déçus ! Ah, un mot quand même : ce blog est celui d’un obsédé textuel. Un affamé du livre, un affamé du texte ! Il pourra être question du dernier article des Echos comme d’un commentaire sur Proust ou de la composition chimique moyenne d’une biscotte.
Attendez-vous au pire, et appréciez le meilleur !