Réapparition comme à chaque lusquin
Salut à vous, ô lecteurs.
Et non contrairement à ce que laissaient croire les signes de vie sur ce blog, je ne suis pas mort. Meme pas agonisant. Meme pas malade. Bon, un petit peu fatigué, et mercredi, pour lutter contre une langue pateuse et une certaine asténie, j'ai pris un cachet de vitamine C. Je me suis meme dit que j'allais commencer une petite cure. Bon, la cure s'est terminée avec le premier cachet, comme souvent. Mais comme le "malaise" aussi, tout va bien.
A vrai dire, je me demandais en brossant mes chaussures sur le paillasson avant d'entrer ici si je n'allais pas trouver un endroit vide et désertique, et meme pire complètement fermé. En effet, Mme Géraldine Over-Blog (elle porte un drôle de nom, mais comme elle travaille pour Over-Blog, finalement, tout s'arrange. "Une telle caincitance" comme dirait l'autre, et les lecteurs du Roman avec cocaine comprendront). Je disais donc avant d'etre interrompu par ma propre parenthèse (mais j'aime bien les parenthèses --et meme les tirets à l'intérieur des parenthèses [voire les crochets, et quand j'écris manuscritement --peut on dire qu'on écrit manuscritement : je veux dire, l'adverbe existe-il ?-- j'aime bien jouer avec des flèches, renvois, astérisques, textes périphériques, etc) , je disais donc avant d'etre derechef interrompu (tenez derechef, c'est un mot que j'aime bien, je le tiens d'Achille Talon, comme le mot nonobstant. Comme quoi, bandes dessinées et amour des mots ne sont pas contradictoires). Je disais donc (et j'emploie le verbe dire par abus de langage puisque j'écris et ne parle pas --bien que j'ai pensé au podcasting, figurez vous. Un vieux fantasme de devenir homme de radio...Bref). Je tentais donc d'exprimer l'idée (et cette fois ci, plus de parenthèses intempestives) que je craignais que Mme Géraldine Over-Blog ait fermé mon blog puisque d'une, elle m'écrivit un courriel afin de m'informer que je n'avais point mis à jour ledit blog depuis 20 jours, et de deux, je n'ai pas pris le temps de répondre à son courriel. Il faut dire que les courriels en souffrance s'accumulent sur mon bureau. Figurez vous que je dois écrire à un poulet jaune qui n'y croit plus depuis belle lurette, à une sicilienne qui ne s'en souvient peut-etre plus et à un panda internationaliste.
Je remédierai à tous ca dans les prochains lusquins qui viennent. Oui, parfaitement lusquin. C'est un mot que je viens d'inventer. C'est comme ca, j'invente des mots sans avoir de baleinié. Et si vous ne savez pas ce qu'est un baleinié, et bien sortez de chez vous et mettez de temps en temps le nez dans ces endroits que l'on appelle librairies.
Donc lusquin, c'est une période non déterminée. Elle est comprise entre une fraction de secondes et plusieurs années voire dizaines d'années. Elle sépare le temps qui s'écoule entre le moment où l'on pense faire une action et le moment où elle se réalise effectivement. L'expression est souvent au pluriel parce que pourquoi pas après tout.
Ma crainte était donc de ne pas pouvoir mettre à jour (ou à nuit, étant donné mes horaires de rédaction !) mon blog. Comme à l'école, paf, un blâme pour non assiduité. Mais non, ma crainte était infondée. Ou le lusquin de reprise de blog trop court pour qu'over-blog supprimat mon espace de création et de liberté. """Non, vous n'aurez pas ma liberté de penser...""
Bref, je suis de retour et je poste le prochain billet dans rien de plus qu'un lusquin !
Bien à vous *
* Ca peut paraitre surprenant, mais meme sans me compter, le mot "lecteur" est bien à mettre au pluriel. Mais ca devrait etre l'objet du prochain billet. Ceci dit, n'y croyez pas trop, entre mes intentions et mes écrits, il y a des hiatus. Par exemple, mon intention était de parler des statistiques de ce blog dans ce présent billet....